Oumou, sa vision d’ingénieur consultante CNS sur le monde de l’IT
Interview
Au cours de ses 8 dernières années au sein de notre agence lyonnaise, Oumou a vu le métier d’ingénieur consultant réseau se transformer. Arrivée en tant que stagiaire, elle nous explique comment CNS lui a permis de faire évoluer sa posture dans un secteur en pleine mutation.
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On est dans l’ère de l’automatisation des infrastructures, des tâches, on parle beaucoup de NetDevOps, de Scripting... Il faut être capable de suivre cette nouvelle vague.
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Qu’est-ce qu’un ingénieur consultant réseau pour toi et quelles sont ses missions ?
Chez CNS, notre but est d’accompagner nos clients dans leurs choix techniques et stratégiques et de les orienter car nous sommes globalement au fait de ce qui se passe sur le marché. Mais ce qui nous différencie d’un consultant au sens traditionnel du terme, c’est que nous sommes en mesure de réaliser ce que nous conseillons.
En définitif, un ingénieur consultant CNS est, pour moi, quelqu’un qui est capable d’accompagner son client dans la réalisation d’une mission, d’un projet mais qui est aussi apte à les mettre en œuvre.
Le métier d’ingénieur réseau et télécom est en pleine mutation. Est-ce que CNS te permet de t’adapter à cette évolution ?
Le métier change effectivement. On est dans l’ère de l’automatisation des infrastructures, des tâches, on parle beaucoup de NetDevOps, de scripting… Il faut être capable de suivre cette nouvelle vague. C’est d’autant plus visible avec l’arrivée de la nouvelle génération d’ingénieurs chez CNS qui a déjà bien en tête de faciliter les tâches que nous faisions manuellement auparavant. Pour nous, les ingénieurs confirmés qui sommes sortis de formation depuis une petite dizaine d’année, nous devons être capables de nous adapter à cette évolution. Pour tous ceux qui n’ont pas d’appétence pour le sujet et pour nous accompagner dans cette démarche, CNS a mis en place des formations à suivre en autonomie sous formes de MOOC. En cas de blocage, nous pouvons aussi compter sur des mentors en interne.
Puisque tout est à l’ère de l’automatisation des tâches, la plus-value de l’ingénieur ne sera plus dans ses compétences techniques mais dans tout ce qui gravite autour. En parallèle, il y a donc tout une partie softskills que CNS essaye de développer chez nous et qui est de plus en plus importante dans notre façon de voir les choses.
Depuis que tu es arrivée chez nous, tu as eu l’occasion de travailler sur de nombreux projets. Peux-tu nous parler d’un projet sur lequel tu as pris du plaisir à travailler ?
La mission que je fais actuellement pour un client spécialisé dans la création d’arômes et de parfums est vraiment intéressante et très challengeante. Il y a une partie technique importante puisqu’on accompagne le client sur son projet de déploiement SD-WAN de A à Z. On travaille avec lui depuis l’analyse de ses besoins, la réalisation de l’architecture et la mise en place du déploiement.
En plus de cela, il y a tout une partie AMO et organisationnelle avec le pilotage, la rédaction d’appel d’offre, la sélection de personnes qui vont assurer l’opérationnel par la suite, etc. Au-delà de la complémentarité des missions, j’apprécie également de pouvoir avancer en équipe puisque nous sommes 5 consultants CNS à travailler sur ce projet. C’est très motivant !
Jusqu’à présent, tu étais team leader mais tu es récemment devenue responsable de cellule. Que souhaites-tu apporter à ta nouvelle équipe ?
Chez CNS, il existe des “cellules communautaires” qui sont un peu plus autonomes que les autres puisqu’elles n’ont pas de manager direct. En revanche, il y a un rôle de team leader qui tourne au sein des membres de l’équipe. Ce dernier est le porte-parole de l’équipe, le relais des informations entre l’équipe et la direction, l’animateur des réunions… Il a aussi un rôle de fédérateur dans la cellule et veille à mettre en place des activités de team building.
Depuis que je suis passée responsable de cellule, ça n’a finalement pas beaucoup changé pour moi puisque que j’appréciais le mode de fonctionnement de la cellule communautaire et m’en inspire pour mon nouveau rôle de manager. Si je me projette, j’aimerais que ce ne soit pas une position de manager classique. Je ne veux pas être uniquement le N+1 mais je voudrais plutôt que ce soit un rôle de leader et que les personnes qui se trouvent dans mon équipe puissent s’exprimer librement.
Pour moi, la vraie question est de savoir ce qu’eux ont envie de faire et ce que je dois mettre en œuvre pour qu’ils y arrivent. Finalement, le fait d’être team leader m’a assez bien préparé au fait d’être manager aujourd’hui.
On dit souvent que CNS n’est pas une « ESN classique » et que nous intervenons en centre de compétences. Quel est ton avis là-dessus ?
Je pense que ce qui nous différencie surtout, c’est que globalement chez CNS, les consultants ont une diversité de missions. Ils sont chez plusieurs clients et sont accompagnés pour réaliser ces missions. Je n’ai jamais eu la sensation d’être “posée chez le client” et de ne plus pouvoir participer à la vie de l’entreprise, au contraire.
Tu fais partie de l’aventure CNS depuis 8 ans, peux-tu nous parler de l’état d’esprit qui règne chez nous ?
Côté professionnel, j’aime le fait de travailler souvent en équipe. Quand on a besoin de quelque chose ou lorsqu’on rencontre une difficulté chez un client, on a toujours quelqu’un qui est là pour répondre à nos questions et nous aider à avancer. C’est très appréciable. En dehors de ça, je trouve qu’il y a un bel esprit familial chez CNS qui a perduré malgré la croissance. A Lyon, il y a vraiment une très bonne ambiance, notamment grâce à toutes les initiatives qui viennent des consultants pour se voir en dehors du cadre professionnel. Dans toutes les décisions qui sont prises, l’humain est pris en compte, et j’espère qu’il en sera toujours ainsi.